lundi 5 novembre 2012

Commémoration 2 ans déjà ... 1 Non-lieu rendu



Encore un triste moment à passer ensemble pour commémorer l'homicide de Mr Mahamadou Maréga et lui rendre hommage.

Merci de bien vouloir lui réserver cet après-midi là et diffuser l'évènement dans vos réseaux.
 

 Vous recevrez une piqûre de rappel chaque semaine jusqu'au jour J.

samedi 10 décembre 2011

Article sur la commémoration "1 an déjà..."

La famille remercie tous ceux qui ont fait le déplacement et ont marché sous la pluie à travers Colombes pour rendre hommage à son fils et dénoncer l'absence d'une enquête sérieuse et impartiale par la justice française.
---------
"Ce 3/12, on était près d'une centaine à marcher à Colombes (92), de la cité où Mahamadou a été tué par la police jusqu’au commissariat de Colombes, pour affirmer qu’on veut la vérité sur le massacre dont il a fait l’objet. 
Le rapport de l’IGS (la «police des polices») révèle qu’il y a eu 16 tirs de taser pendant l’interpellation, sans parler des lacrymo et des coups de tonfa. 
La vidéo, enregistrée par la caméra intégré à l'un des pistolets électriques, «le montrait au sol, hurlant avec en bruit de fond les crépitements caractéristiques de l’usage d’un taser.» écrit ce rapport. 
Alors qu’est ce qu’il faut de plus pour inculper les policiers meurtriers ? 

17 policiers en tout son intervenus cette nuit là et 4 d'entre eux s'étaient agenouillés sur le dos de Mahamadou dans l'ascenseur au 12ème étage jusqu'à sa mort constatée par les pompiers au rez-de-chaussée. 
Il est vrai que Mahamadou était immigré et pauvre. 
Cela ne se pardonne pas en France."
info sur : http ://resistons.lautre.net/

mardi 19 juillet 2011

Actualité juridique : article de presse

le "Canard enchaîné" du mercredi 13 juillet 2011

« Les malformés du Taser

Le 29 novembre dernier à Colombes (Hauts-de-Seine), Mahamadou Marega, 38 ans, menace son proriétaire avec un marteau. A 1h30 il était mort, gisant dans son vomi, entravé dans la cabine de l'ascenseur. Dix policiers de la brigade anticriminalité lui auraient administré « deux bon coups » de matraque, des gaz lacrymos et six décharges de Taser. Soit trois tirs d'un brigadier et d'un gardien de la paix dont l'un n'avait plus le droit d'utiliser le pistolet à impulsions électriques depuis quinze jours.
Plus inquiétant encore, l'affolement que dépeignent les jeunes poulets dépêchés sur place: « Il est devenu hystérique. Son regard avait changé. Il avait l'air d'un fou. (…). Je l'ai gazé (…) Il a foncé sur moi. », raconte l'un d'eux. La panique monte: « J'étais démuni, avec ma matraque (…). J'ai appuyé sur la détente. Comme il n'avait pas réagi à cette décharge, j'ai rallumé mon Taser. (…) J'ai gardé mon doigt sur la détente jusqu'à tant qu'il laisse ses bras aller derrière. » Un autre flic ne se souvient même plus de ce qu'il a « fait du Taser «. Enfin, Marega est « maîtrisé », puis porté dans l'ascenseur : « Il ne gueulait plus... ». Et pour cause.
Dans un premier temps, les experts ont conclu à « une insuffisance respiratoire massive par inhalation de gaz dans un contexte de plusieurs contacts par tir de Taser ». Une seconde expertise attribue la mort à la drépanocytose – maladie des globules rouges – dont le malheureux était porteur sans le savoir, comme la plupart de ceux qui en sont atteints. Le mal, latent, peut se muer en crise mortelle lors d'un fort stress.
Reçus par le juge d'instruction, le 8 juin, les proches de Marega et leur avocate ont tenté d'en savoir plus. En vain. Et, le 8 juillet, la juge a refusé à Me Canu-Bernard la plupart des investigations qu'elle réclamait, dont la confrontation des policiers en sa présence.
Dommage, cela aurait permis de comprendre pourquoi le Taser est laissé aux mains des flics inexpérimentés. Et de se demander s'il ne serait pas prudent d'interdire une arme qui se révèle fatale aux « drépanocytaires ». Soit 50 millions de personnes dans le monde.

Dominique Simonnot »

jeudi 20 janvier 2011

Commémoration annuelle de la mort de Abou Bakari TANDIA... 6 ans déjà !

Amnesty International
et l'association
"Vérité et Justice pour
Abou Bakari Tandia"
vous invitent à venir soutenir leur action
Samedi 22 janvier 2011 de 14h à 17h à Courbevoie
Centre Charras, à l’angle des rues Bezon et Baudin.

Le 5 décembre 2004, Abou Bakari Tandia tombe dans le coma au commissariat de Courbevoie où il était en garde à vue pour défaut de papiers en règle. Il meurt sans avoir repris connaissance le 24 janvier 2005.
Amnesty International mentionne cette affaire dans son rapport sur les violences policières en France.

6 ans après le décès d’Abou Bakari, ses proches et l’association de soutien attendent toujours les conclusions de la Justice.

> En juillet 2009, les experts médecins légistes ont pu rendre leurs conclusions définitives, le dossier médical d’Abou Bakari ayant enfin été retrouvé après avoir été “égaré” pendant quelques années.

> Ces conclusions sont contradictoires avec les témoignages des policiers du commissariat de Courbevoie, notamment sur l’origine du coma.

> En novembre 2010, la juge d’instruction en charge du dossier a achevé d’entendre en qualité de “témoins assistés” les 5 policiers présents le soir du drame.

> et maintenant ?
Pour que l'instruction judiciaire en cours aille jusqu’au bout ; pour que de tels drames ne se reproduisent plus dans nos commissariats ; pour que personne ne meurt de n'avoir pu présenter des papiers en règle, en France, au XXIe siècle ; Apportez votre soutien aux associations :
Vérité et Justice pour Abou Bakari Tandia
www.aboubakaritandia.org - Tel : 01 46 91 08 80 - Mail : abtandia@free.fr
Amnesty International
www.amnesty.fr - 01 53 38 65 65 - webmestre@amnesty.fr
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Avec le soutien de la CIMADE, de la Dynamique Malienne, des associations “Vérité et Justice pour Lamine Dieng” et “Vérité et Justice pour Mahamadou Marega”, du CSP 92, de SOS Racisme 92, de la LDH section Levallois...