jeudi 30 décembre 2010

REMERCIEMENTS

La mobilisation a réuni plusieurs centaines de personnes dans le calme et la dignité.
Mercis à tous de votre solidarité engagée.

dimanche 26 décembre 2010

APPEL A MOBILISATION LE 29/12/2010

APPEL à MOBILISATION
Mercredi 29 Décembre 2010 à 10h
sur la Place Saint-Augustin Paris 8ème, M° Saint-Augustin (9)

D'après les médias, dans la nuit du 29 au 30 Novembre 2010, à Colombes, Mahamadou MAREGA a été poursuivi, électrocuté par deux décharges de Taser, matraqué et asphyxié par du gaz lacrymogène alors qu'il était encadré par plusieurs policiers. Et l'autopsie a révélé du sang dans les poumons de Mahamadou MAREGA.

D'après les témoins, Mahamadou MAREGA a été traîné vivant à l'intérieur de l'ascenseur de l'immeuble par les policiers.
Mahamadou MARÉGA est mort dans cet ascenseur alors qu'il avait les pieds et les mains entravés.

Que s'est-il passé dans cet ascenseur loin du regard des voisins ?
Mahamadou MAREGA a t-il été frappé mortellement ?

Suite à cette mort suspecte, l’existence de cet homme a été réduite par les médias sans la moindre considération, au qualificatif déshumanisant de "sans papier d’origine malienne". Comme si son statut administratif justifiait ce drame.

En regardant la télévision, la famille de Mahamadou MAREGA était loin de se douter qu’il s’agissait de leur enfant.
Les parents apprendront l’identité de la victime, bien plus tard, par des habitants du quartier…
Mais, cette nuit là, c’est bien la vie d’un Être Humain qui a été définitivement brisée, pas "un bien meuble".

Parce que nous ne voulons plus voir mourir mystérieusement entre les mains de la police un autre "sans papier
d’origine malienne", ou un autre "Lamine DIENG" (mort dans des circonstances tout aussi troubles en juin 2007), le "Collectif Vérité & Justice pour Mahamadou MAREGA" appelle à une mobilisation pacifique pour demander à ce que toute la lumière soit faite sur cette sordide affaire et que Justice lui soit rendue.

Ce sera pour nous l’occasion de rappeler que tous les Humains sont censés être égaux au delà de leurs origines et de leur situation administrative.

Mahamadou MAREGA n'aurait-il pas pu être interpellé sans perdre la vie ?
Ces deux dernières semaines, deux personnes ont trouvé la mort suite à une intervention policière.
Mahamadou MAREGA aurait pu être chacun d’entre nous… Demain, à qui le tour ?

1 mois plus tard, l'enquête préliminaire est encore en cours.
La plainte de la famille ne peut aboutir tant que cette enquête reste inachevée.
Le Procureur Courroye déclare attendre les conclusions définitives du rapport d'autopsie, ce qui bloque aussi la contreexpertise voulue par la famille et maintient le corps de Mahamadou MAREGA sans statut à l'institut médico-légal.
Par contre, le Procureur Courroye a délivré le permis d'inhumer à l'institut qui presse la famille de procéder aux obsèques.
La famille exige auparavant les résultats de cette enquête et une contre-expertise
pour connaître la vérité sur la mort de leur fils.

Le collectif "Vérité et Justice pour Mahamadou Marega " appelle donc à cette mobilisation pour protester
contre les déclarations scandaleuses de Brice Hortefeux. En effet, le
Ministre de l'intérieur s’est empressé de qualifier Mahamadou Maréga de "forcené", justifiant ainsi
l’intervention violence de l'intervention policière et ce, sans même attendre les conclusions de l’enquête.
Le cortège se dirigera ensuite vers le Ministère de la Justice pour protester contre le blocage de la plainte
que la famille de Mahamadou Maréga a déposé auprès du TRIBUNAL de NANTERRE (92).

Mobilisons nous, en mémoire des victimes de violences policières !
Pour plus d’informations :

Liste des associations signataires : ACD (Association Culture et Développement), AJEP (Avenir, Jeunesse, Education, Partage), AJKF (Association des Jeunes Kassonkés de France), ANC (Alliance Noire Citoyenne), AVI du 26 août 2005 (Association des Victimes de l'Incendie du 26 août 2005), Balimaya Sindjiya, CNJMF (Conseil National de la Jeunesse Malienne de France), CSP 92 (Collectif des Sans-papiers du 92), Étoile Montante, Génér’Actions Unies, Grigny Jeune Espoir, Khorekefi, MJDPS (Mouvement des Jeunes pour la Démocratie, la Paix et la Solidarité), le collectif « Vérité et Justice pour Lamine DIENG », le MIR (Mouvement International pour les Réparations), le CO-10MAI (Comité d'Organisation du 10 Mai), MPP (Mouvement pour le progrès), Shomari, Parlement d’union de la jeunesse Kongo, 83ème avenue.

dimanche 5 décembre 2010

Colombes : il décède après avoir reçu deux décharges de Taser

Paru le : 30.11.2010, 09h48 | Mise à jour : 13h43

Un homme 38 ans est décédé dans la nuit de lundi à mardi à Colombes (Hauts-de-Seine) après avoir reçu deux décharges du pistolet à impulsions électriques Taser lors de son interpellation par la police, a indiqué mardi une source policière. Il était 23h30, selon la préfecture de police (PP), lorsque les policiers ont été appelés pour un différend rue Gabriel-Péri, à Colombes, entre l'homme, un Malien en situation irrégulière, et son ami qui l'hébergeait.

«Il a pété les plombs»
Au moment du contrôle d'identité, le Malien a tenté de frapper les policiers à l'aide d'un marteau. Il a «pété les plombs», raconte une source policière, et est allé chercher un gros marteau pour frapper l'un des policiers au niveau de l'arme accrochée à la ceinture. «Je suis désolé de ce qui s'est passé. Il a pris un couteau, j'ai pris peur et j'ai appelé les secours», raconte Edouard, interrogé par Le Parisien.fr, qui hébergeait la victime. Il confirme que son compagnon était dans un état d'excitation extrème lorsque les forces de l'ordre sont arrivées et qu'il a saisi un marteau avec lequel il a frappé les policiers.
Selon la PP, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes et d'un bâton de défense afin de le neutraliser «sans succès».
L'homme, décrit comme violent et de forte corpulence par une source policière, s'enfuit dans les étages de l'immeuble. Il se débat violemment et blesse quatre des huit policiers venus le maîtriser. C'est à ce moment-là, toujours selon la PP, que les policiers ont fait usage d'un pistolet à impulsion électrique car l'homme était «très difficilement maîtrisable».

Le Samu n'a rien pu faire pour le réanimer
Les policiers font par deux fois usage du Taser mais les décharges ne semblent pas avoir d'effet sur lui. Une fois maîtrisé, l'homme est escorté dans l'ascenseur pour être emmené au commissariat mais il fait un malaise.
Les sapeurs-pompiers, qui étaient déjà sur place pour soigner les policiers blessés, ont porté assistance à la victime. Malgré l'aide du Samu, l'homme n'a pas pu être réanimé et est décédé vers 01h30, selon la PP.
Le parquet de Nanterre a saisi l'Inspection générale des services (IGS) pour connaître les circonstances exactes de cette interpellation.
«Au cours de l'interpellation, il y a eu usage de Taser par deux fois, a expliqué une porte-parole de la police. A l'issue de l'intervention, la personne est décédée d'un malaise dont l'origine reste à déterminer.»

Le maire de Colombes prudent sur le lien entre le décès et le Taser
Le directeur de Taser France, Antoine di Zazzo, a déclaré à l'AFP que «seule l'autopsie de cette homme permettra de dire si notre pistolet est responsable de ce décès». «A ce jour, dans le monde, le Taser n'a jamais tué quelqu'un», a-t-il assuré.
Le maire PS de Colombes (Hauts-de-Seine), Philippe Sarre, a également recommandé la prudence sur un lien avec cette arme.
«Il est indispensable d'attendre les conclusions de l'enquête de l'IGS (Inspection générale des services, "police des polices") et de l'autopsie qui, seule, permettra de déterminer les causes du décès, déclare le maire, dans un communiqué. Car rien dans les faits actuellement connus ne permet de tirer des conclusions sur la responsabilité des forces de police, ni même sur le lien avec l'utilisation du Taser».
«Je déplore bien évidemment ce décès», dit aussi le maire. «J'en appelle à la sagesse et à la responsabilité de chacun pour éviter toutes rumeurs infondées» et «comprends qu'à l'occasion de cet incident dramatique, la question de l'utilisation du Taser soit à nouveau posée».

Source : leparisien92 avec l'AFP

mercredi 1 décembre 2010

Un Malien meurt après avoir reçu deux décharges de Taser

- EXCLUSIF AFP - Un Malien meurt après avoir reçu deux décharges de Taser Un Malien de 38 ans en situation irrégulière est décédé dans la nuit de lundi à mardi à Colombes (Hauts-de-Seine) après avoir reçu deux décharges du pistolet à impulsions électriques Taser pendant son interpellation par la police.
Un Malien de 38 ans en situation irrégulière est décédé dans la nuit de lundi à mardi à Colombes (Hauts-de-Seine) après avoir reçu deux décharges du pistolet à impulsions électriques Taser pendant son interpellation par la police, a indiqué mardi une source policière.

L'Inspection générale des services (IGS, "police des polices") a été saisie d'une enquête par le parquet de Nanterre, a annoncé la préfecture de police de Paris (PP).

"Au cours de l'interpellation, il y a eu usage de Taser par deux fois. A l'issue de l'intervention, la personne est décédée d'un malaise dont l'origine reste à déterminer", a expliqué à l'AFP une porte-parole de la police.
Le directeur de Taser France, Antoine di Zazzo, a déclaré à l'AFP que "seule l'autopsie de cet homme permettra de dire si notre pistolet est responsable du décès". "A ce jour, dans le monde, le Taser n'a jamais tué quelqu'un", a-t-il assuré.

Vers 23h30, selon la PP, des effectifs de la direction territoriale de la police de proximité (DTSP) des Hauts-de-Seine ont été appelés pour un différend rue Gabriel-Péri, à Colombes, entre l'homme et son ami qui l'hébergeait.

Au moment du contrôle d'identité, l'homme, en situation irrégulière, toujours selon la préfecture de police, a tenté de frapper les policiers à l'aide d'un marteau.

Il a "pété les plombs" et est allé chercher un gros marteau pour frapper l'un des policiers au niveau de l'arme accrochée à la ceinture, a dit la source policière.

Selon la PP, les policiers intervenant ont fait usage de gaz lacrymogènes et d'un bâton de défense afin de le neutraliser "sans succès". L'homme, décrit comme violent et de forte corpulence par une source policière, s'est enfui dans les étages de l'immeuble.

Il a à nouveau utilisé son marteau contre huit policiers dont quatre ont été légèrement blessés, selon la PP. La police a alors fait usage d'un pistolet à impulsion électrique car il était "très difficilement maîtrisable", selon la PP.

Selon la source policière, les policiers ont tiré deux fois mais les décharges ne semblent pas avoir eu d'effet sur lui.

Une fois maîtrisé, l'homme a été interpellé pour être emmené au commissariat mais il a fait un "malaise cardiaque" dans l'ascenseur, a encore dit la PP.

Les sapeurs-pompiers qui étaient sur place pour soigner les policiers blessés ont porté assistance à la victime. Malgré l'aide du Samu, l'homme n'a pas pu être réanimé et est décédé vers 01h30, selon la PP.
L'homme avait une autorisation provisoire de séjour datant de 1993, selon une autre source policière, donc non valable depuis des années.

Le directeur du cabinet du préfet de police de Paris, Jean-Louis Fiamenghi, s'est rendu sur les lieux peu après les faits, a indiqué la PP.

Source : lepoint.fr